Nous sommes allés à Lyon où nous avons visité le matin la prison de Montluc qui est une prison mémorielle. Nous avons parlé en particulier des détenus de la Seconde Guerre mondiale, même si la prison a eu une durée d’existence plus longue. Nous avons vu beaucoup de cellules comme celles des résistants Jean Moulin, Marc Bloch ou André Devigny qui est la seule personne à avoir pu s’échapper de la prison : on sait qu’il a commencé son évasion vers 22 heures et qu’il la termine vers 6 heures du matin le lendemain. Nous avons appris que les détenus pouvaient être jusqu’à 9 dans des cellules d’environ 4 m². Certains détenus ont gravé les portes des cellules et leurs marques sont encore visibles aujourd’hui.

Manon

A Lyon, nous avons visité la prison de Montluc où ont été enfermés des résistants et des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis nous avons été au CHRD où nous avons appris que les enfants devaient être équipés d’un masque à gaz pour aller à l’école pendant la « drôle de guerre » car on craignait les bombardements au gaz. Les nazis arrêtaient les résistants et les juifs pendant l’occupation et les déportaient. Les résistants dans les camps étaient habillés avec un pyjama rayé bleu et blanc.

Nassim

Vendredi dernier, nous avons été à Lyon pour visiter la prison de Montluc et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation. Lors de la visite de la prison, j’ai appris qu’elle avait servi de 1921 à 2009. En 1921, après la Première Guerre mondiale, elle a servi pour tous les déserteurs et opposants politiques pendant la Grande Guerre. Ensuite, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été occupée par les nazis. Ils s’en servaient pour enfermer tous ceux que le régime politique considérait comme ses ennemis (juifs, Tziganes, résistants…). Dans la prison, il n’y avait qu’une centaine de places mais sous l’occupation allemande, la prison a accueilli en même temps un millier de prisonniers. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands sont partis de la prison avant la Libération de Lyon grâce aux résistants. Enfin, la prison a encore servi après la guerre : elle a même permis d’enfermer Klaus Barbie qui avait enfermé tant de personnes dans cette prison. Cette prison est mythique, elle a connu Jean Moulin, Simone Lagrange ou encore André Devigny, seul prisonnier à avoir réussi à s’évader. La prison est d’époque, on peut voir encore aujourd’hui des dessins sur les portes.

Puis nous avons été au CHRD où une guide nous a fait la visite. Elle nous a appris des anecdotes sur le musée qui était d’abord une école de santé militaire puis le siège de la Gestapo à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle nous a expliqué comment les résistants codaient leurs messages et comment ils les diffusaient via des tracts ou des journaux clandestins. Nous avons pu voir des photos, des objets, des affiches d’époque et d’origine. Il y avait aussi la reconstitution d’une maison pendant la Seconde Guerre mondiale : c’est ce que j’ai préféré au musée.

J’ai beaucoup aimé cette sortie, j’ai trouvé la journée intéressante et enrichissante.

Noélie