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Une géographe spécialiste de Madagascar vient rencontrer les élèves de la classe développement durable du collège (5è6) et la classe de 5è10 - Novembre 2023

Par DAMIEN LAMETH, publié le mardi 28 novembre 2023 22:11 - Mis à jour le jeudi 30 novembre 2023 10:44
La classe de 5e6 au travail avec Madame Catherine Fournet-Guérin.
Le vendredi 24 novembre 2023, Catherine Fournet-Guérin, professeur de géographie à la Sorbonne (université de Paris) est venue parler de Madagascar et des malgaches avec les élèves de 5e6 et les 5è10

   Madame Fournet-Guérin, professeure à la Sorbonne à Paris et chercheuse (elle va à Madagascar pour faire ses propres recherches) est venue nous parler de la façon de vivre des malgaches et des interrogations que cela pose en terme de développement durable.

   Madagascar est pauvre car beaucoup de personnes manquent de choses essentielles (électricité, nourriture, école, soin...). En effet, c'est près de 2 personnes sur 10 qui ont l'accès à l'électricité et 1 enfant sur 4 qui accède au collège. La question de l'accès aux richesses diverses permet de s'interroger sur ce qu'est la notion de bonheur. Pour madame Fournet-Guérin, même si la situation de beaucoup de malgaches qui se concentrent sur l'essentiel laisse penser que le bonheur n'est pas forcément une question d'accès aux ressources, il est pour autant certain que ces richesses y contribuent tout de même. Il n'est en effet pas simple de vivre  sans pouvoir se soigner, manger correctement... 

   Madame Fournet-Guérin nous a également raconté sa rencontre avec un enfant malgache du nom de Calvin. Au départ, elle pensait qu'il avait 7 ans alors qu'en réalité il en avait 12. Il avait très certainement été atteint de malnutrition qui avait eu un impact sur son développement. Nous avons aussi appris ce que signifiait le mot "Solofo". Très souvent, lorsque le premier enfant d'une famille meurt du fait de sous-nutrition ou du manque de soin, le second est appelé "Solofo", ce qui veut dire "le remplaçant".

   Madagascar subit également de gros problèmes sur son environnement du fait des aménagements qui sont souvent mauvais.  Il peut y avoir les besoins des personnes visibles car les égouts ne sont pas aux normes et les routes sont en très mauvais état car pas entretenues. 

Selma Rzaiguia (élève de 5e6)

 

Avoir 12 ans à Madagascar

Ecrits de 5è10

Le vendredi 24 novembre 2023, Catherine Fournet-Guérin, professeure de géographie à la Sorbonne (université de Paris) est venue parler de Madagascar et des Malgaches avec les élèves de 5e6 et 5e10. Son exposé avait pour thème « Avoir 12 ans à Madagascar ».

Pendant cette séance, j’ai découvert de nouvelles infos sur les Malgaches et leur façon de vivre. J’ai appris que les Malgaches fabriquaient leurs chaussures à partir de pneus usés. Ils ont aussi des chaussures qui viennent d’Europe et qu’ils vendent le long des trottoirs. Ils ne portent pas toujours leurs chaussures car c’est désagréable pour le pied avec le frottement. Mais c’est aussi dangereux de toujours marcher pieds nus à cause des bouts de verre ou des pierres. Il y a aussi les égouts qui représentent un danger car souvent il n’y a qu’une planche pour passer au-dessus. Les égouts sont à ciel ouvert. Ce n’est pas très hygiénique. Ensuite, nous avons discuté d’un enfant qui se prénomme Calvin : son prénom vient certainement de la marque Calvin Klein car ce n’est pas un prénom malgache. Pour aller à l’école, son trajet est long : il marche 30 minutes, puis prend le bateau pour quitter l’île (environ 40 min) puis il a encore 1h30 de marche, mais il a de la chance car ses parents peuvent lui payer le touc-touc. Il doit faire ce trajet le matin puis le soir. Cela explique pourquoi tous les enfants ne vont pas à l’école. Certains travaillent jeunes car leurs parents ont besoin d’aide et qu’ils ne peuvent pas payer la cantine ou le transport ou les fournitures scolaires.

Hanae S. 5e10

Nous avons parlé d’un enfant de 12 ans qui vit à Madagascar : il marche pieds nus ou alors avec de mauvaises chaussures faites à partir de pneus de voiture usés. Les Malgaches mangent dehors, mais avec des couverts. Ils ont des bancs pour s’asseoir (pas des chaises). Pour faire du feu, ils utilisent du charbon de bois. La géographe a rencontré des garçons de notre âge qui marchaient 30 minutes puis prenaient le bateau pendant 40 min, voire 1 heure, pour aller à l’école. C’est un trajet plus long que celui que nous faisons en France.

Mickaël M. F., 5e10

Une géographe est venue nous parler de la vie à Madagascar. Là bas, tout le monde n’a pas l’électricité : souvent il n’y en a qu’en ville. À la campagne, les habitants vivent sans électricité : ils s’éclairent, se chauffent et cuisinent avec le feu. Ils se couchent aussi plus tôt. Nous avons aussi parlé de la pauvreté : en moyenne, les Malgaches gagnent 1,5 euro par jour. Pour gagner plus, ils font du commerce : vente de chaussures, de charbon… Ensuite, nous avons abordé la scolarité des enfants : très peu d’entre eux vont à l’école car cela coûte trop cher. En effet, il faut payer les fournitures, les professeurs, le transport, les locaux…

Swann-Aaron V., 5e10

La vie à Madagascar est très différente de la nôtre : les Malgaches vivent dans de petites maisons, où ils n’ont pas d’eau courante, ni électricité. Ils vont chercher l’eau pieds nus et parfois à plusieurs kilomètres.

Ceux qui ont la chance de pouvoir aller à l’école sont comme nous dans des salles de classe pour apprendre, mais ils sont plus nombreux que nous, parfois 50 élèves par classe. Les enfants qui ne vont pas à l’école travaillent avec leurs parents pour les aider.

Comme ils n’ont pas l’électricité, ils se couchent avec le soleil donc c’est tôt, et ils se réveillent tôt le matin.

Nathanaël, 5e10