Paroles d'élèves :

Le plateau des Glières est un lieu où il y a eu de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Nous avons visité le musée et le cimetière où sont enterrés les résistants, certains sont connus comme Tom Morel mais la plupart sont des résistants peu connus. Pour certains, il n’a même pas été possible de retrouver leur identité exacte : il est donc noté « inconnu » sur leur tombe.

Le guide nous a expliqué comment les Espagnols étaient arrivés au plateau des Glières et pourquoi ils avaient combattu aux côtés des résistants français.

Le chef du plateau s’appelle Théodose Morel, son surnom était Tom. Il connaissait très bien le plateau des Glières et la montagne. Il a donc choisi cet endroit pour organiser le parachutage des armes par les Anglais en installant des signaux de feu lorsque le message codé avait été entendu sur la BBC. Être en altitude dans un endroit difficile d’accès permettait de se défendre contre une attaque surprise. Les résistants logeaient dans les chalets autour du plateau, ils se déplaçaient à ski pour transmettre les informations car il y avait beaucoup de neige.

Dans l’un des chalets vivait une vieille femme Marie avec son fils handicapé.

Tom Morel faisait partie de l’armée secrète de la Résistance, mais avant il appartenait au 27e bataillon de chasseurs alpins. Il était sous les ordres de Jean Valette d’Osia. Tom Morel est le premier mort du maquis, il a été tué à Entremont juste avant le premier parachutage.

Abdou J., 3e10

.

Lors de cette sortie scolaire, nous avons abordé le sujet de la Résistance au travers de l’histoire du maquis des Glières durant l’année 1944.

Nous avons découvert des archives de 1944 : j’ai ainsi appris que Tom Morel, un lieutenant du 27e BCA, a dirigé un groupe de résistants sur le plateau des Glières. Ils ont dû s’organiser pour subvenir à leurs besoins notamment alimentaires afin de pouvoir vivre sur le plateau en plein hiver pour récupérer les parachutages d’armes en provenance de Londres.

Ensuite, nous sommes allés voir la nécropole où sont enterrés tous les résistants qui sont morts lors des combats des Glières, y compris Tom Morel. Nous avons aussi visité le musée et le mémorial. Chaque groupe d’élèves avait une mission : travailler sur un résistant et retracer son parcours de vie, trouver la raison pour laquelle il s’est engagé dans la Résistance et comprendre pourquoi il a rejoint le maquis des Glières.

Puis, nous sommes montés en car de Morette jusqu’au plateau. Nous avons d’abord déjeuné puis nous avons réalisé une excursion avec un guide à travers les chalets du plateau et leurs ruines. Nous sommes passés devant le chalet où Tom Morel avait installé le poste de commandement et d’où il dirigeait ses équipes, puis devant le chalet où étaient logés les éclaireurs skieurs, puis celui de l’infirmerie…

Enfin, nous avons été dans le monument national de la Résistance qui rend hommage aux combattants des Glières. Il a été inauguré en 1973, c’est l’oeuvre de Emile Gilioli. Comme le monument a trente ans cette année, le guide nous a expliqué qu’il y aurait une exposition anniversaire cet été au plateau. J’ai aussi beaucoup aimé les deux dames pleureuses.

Ce fut une très belle journée, très instructive sur l’histoire de la Résistance, et nous avons profité du soleil et de la neige.

Lilly B., 3e4

Dessins réalisés par Lilly

Grâce à la sortie au plateau des Glières, nous avons découvert davantage la vie de Tom Morel et surtout nous avons visité les lieux où il a vécu lorsqu’il était résistant. Nous avons fait un jeu de recherche pour découvrir la vie de certains maquisards entre le cimetière et le musée. Puis nous avons regardé un film sur les combats des Glières. Enfin, nous avons fait le tour du plateau à pied pour comprendre le lieu, pourquoi il a été choisi comme lieu de parachutage et comment vivaient les résistants.

Dorian B., 3e4

Devant le musée

Vendredi 3 mars, nous sommes partis au plateau des Glières où se sont déroulés des actes de Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Sur le plateau des Glières s’est organisé un maquis qui a mené une action de guerilla contre l’occupation allemande et le régime de Vichy. Des résistants sont venus de toute la France, d’Espagne et même d’Allemagne pour lutter contre les régimes totalitaires. Ils étaient dirigés par Tom Morel.

Lors de notre visite, nous avons vu les différentes zones stratégiques du plateau : les chalets (qui ont été reconstruits depuis la guerre car ils ont tous été détruits par les Allemands) montrent la façon dont les résistants se sont organisés pour occuper le plateau et mener les combats. C’était très intéressant.

Yasim D., 3e4

.

J’ai aimé la sortie du vendredi 3 mars : d’abord, il y a eu le trajet en car, puis nous avons visité le cimetière où sont enterrés les résistants, puis nous avons regardé un film de 52 minutes qui nous a expliqué les événements des Glières. Ensuite, un guide nous a donné un travail à réaliser en groupe de 5 : nous devions rechercher l’itinéraire d’un résistant. Cela m’a beaucoup plu car cela nous a permis d’aller partout, dans le musée et dans le mémorial, et de retourner au cimetière. Nous avons repris le car pour monter au plateau. Nous avons pique-niqué puis un guide nous a accompagné dans notre marche pour nous expliquer pourquoi les résistants sont venus sur le plateau, où ils logeaient, comment ils s’organisaient, comment ils ont combattu… C’était une belle sortie.

Sur le plateau des Glières

Adam G., 3e4

.

J’ai beaucoup aimé cette sortie au plateau des Glières parce que nous avons d’abord regardé un film sur les résistants qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons pu comprendre qu’ils ont beaucoup souffert du froid et de la neige pendant l’hiver, surtout qu’il y avait beaucoup plus de neige en 1944 qu’aujourd’hui.

Visiter le plateau en se baladant m’a beaucoup intéressée : c’était super de marcher puis s’arrêter pour écouter le guide qui nous expliquait comment les résistants se sont organisés et répartis dans les chalets pour se protéger les uns des autres, comment se sont réalisés les parachutages et comment les résistants récupéraient les conteneurs d’armes dans plusieurs mètres de neige, comment les résistants s’envoyaient des messages en utilisant les éclaireurs skieurs ou des signaux lumineux pour communiquer les uns avec les autres.

Ce fut une jolie expérience que je souhaiterais renouveler en emmenant ma famille pour qu’elle découvre à son tour ces différents lieux de Résistance.

Aïcha D., 3e4