Classe citoyennté-défense 3è

Les élèves de la classe Citoyenneté défense assistent à une simulation d’Assemblée générale de l’ONU- Mars 2024

Par admin Guimet, publié le vendredi 5 avril 2024 09:18 - Mis à jour le vendredi 5 avril 2024 09:18
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Les élèves des lycées de Passy, Cluses et Chamonix répartis en six commissions ont défendu leur résolution autour du thème de l'eau dans le monde à l'auditorium du collège. Un beau projet pour comprendre le fonctionnement de l'ONU.

Jeudi 28 mars 2024, nous avons assisté à une mise en scène des commissions de l’ONU pour le projet
ONUVA des lycéens de Charles Poncet, de Passy et Chamonix. Il y avait six commissions
différentes : elles avaient toutes un sujet autour de l’eau dans le monde, mais chacune était
spécialisée : autour de la qualité de l’eau, des économies de l’eau, de l’inégal accès à l’eau dans le
monde, des usages de l’eau, du changement climatique qui accroit la montée des eaux, … Chaque
commission a défendu sa cause en parlant et donnant leurs idées pour améliorer la cause sur
laquelle ils ont travaillée. À la fin de chaque présentation, les autres pays pouvaient prendre la
parole pour poser des questions ou débattre avant de procéder au vote.


Paola B-M, 3e7


Jeudi 28 mars, nous avons eu la chance d’assister au projet ONUVA (l’ONU dans la Vallée de
l’Arve) présenté par 3 lycées. La conférence portait sur le sujet de l’eau. J’ai appris qu’un tiers de la
population mondiale n’a pas accès à l’eau salubre, que l’ONU s’était donné dix ans en 2020 pour
agir. Les lycéens représentaient chacun un pays de l’ONU et par groupes, ils ont proposé des
solutions aux problèmes liés à l’eau sous forme de six commissions. Il y avait ensuite un temps
d’échange après chaque présentation puis ils devaient voter pour adopter ou non les projets. Sur les
six commissions, quatre ont été adoptées. Il y en avait une qui avait pour but de faire du droit à
l’eau salubre un droit fondamental. Elle proposait aussi d’augmenter les prix de l’eau a-delà d’une
consommation de plus de 110 litres par personne et par jour. Les pays de l’ONU devaient investir
1 % de leur PIB dans la recherche et l’éducation sur l’eau.
J’ai trouvé ce projet très intéressant, il m’a permis d’en savoir plus sur la prise de décision à l’ONU.


Louisa C., 3e7


Des lycéens sont venus au collège pour représenter des pays au sein d’une commission de l’ONU,
avec 6 résolutions à voter. Chaque commission a présenté son thème ce qui nous a permis de
découvrir les solutions qu’elles proposaient et comment limiter la pollution, protéger
l’environnement… Un des lycéens m’a fait rire lorsqu’il disait qu’il ne fallait aucune règle et
aucune sanction. Les lycéens ont argumenté chaque proposition et ont posé beaucoup de questions,
c’était impressionnant. J’ai apprécié d’observer ce projet car le sujet de l’environnement et de l’eau
m’intéresse beaucoup.

Macéo J., 3e8


Le 28 mars, nous avons assisté à une mise en scène réalisée par des lycéens des commissions de
l’ONU autour de la thématique de l’eau. D’abord, il y a eu le discours d’ouverture dans lequel nous
avons pu entendre qu’une personne sur trois n’a pas d’eau courante sur Terre. Puis chaque
commission a annoncé son projet et tout le monde a voté pour valider ou non le projet. La première
commission voulait relocaliser les pays qui vont disparaître à cause de la montée des eaux des
océans, comme par exemple les Maldives dont les habitants pourraient aller en Arabie Saoudite.
Cette résolution a été adoptée. Ensuite, la commission 2 a proposé de de créer la banque mondiale
de l’eau et que le conseil de sécurité n’ait pas le droit de veto dessus. Enfin, elle a aussi dit que l’eau
doit être la thématique principale de la COP29. Cette résolution a été adoptée. Après, la commission
3 a proposé de réduire l’élevage de 1,3 % dans les 20 ans à venir et de revenir à un mode de
fabrication plus artisanal. Elle a aussi dit qu’elle voulait limiter à 70 litres d’eau par personne et par
jour dans les foyers et limiter à 6000 litres dans les piscines et les parcs aquatiques. Enfin, elle veut
reverser un bonus aux entreprises de seconde main. Cette résolution n’a pas été adoptée. Puis, la
commission 4 a proposé d’augmenter le prix de l’eau au-delà de 110 litres par jour et par personne
et 1 % du PIB devrait revenir à l’éducation ou à la recherche. Il faudrait également réaffirmer le
droit fondamental de l’accès à l’eau. Cette résolution a été adoptée. La commission 5 voulait créer
une bridage de l’eau basée sur le volontariat. Cette résolution n’a pas été adoptée. Enfin, la
commission 6 voulait créer un organisme d’enquête sur l’eau et taxer les entreprises (ou FMN) de
manière assez conséquente. Elle voulait aussi faire des aménagements dans les pays pauvres
(exemple, les toilettes ou les installations médicales) et aussi ne pas taxer les entreprises qui
essayent de réduire leur pollution et qui mettent des mesures en place pour cela. Globalement, cette
commission souhaite améliorer la qualité de l’eau. Cette résolution a été adoptée avec le meilleur
résultat. Pour finir, il y a eu les remerciements.

Arwen R-C, 3e7


J’ai trouvé ce projet super intéressant. C’était chouette de voir un débat et d’écouter tous les
lycéens, de les voir défendre leur pays et leur opinion, mais aussi d’essayer de trouver des solutions
pour répondre aux problèmes liés à l’eau dans le monde. J’ai notamment été impressionnée par la
lycéenne qui représentait les Maldives. Elle défendait corps et âme son pays, comme si elle était née
là bas. J’ai aussi aimé quand il y a eu des rebondissements et de voir à quel point les lycéens étaient
tous impliqués.

Léna R-N, 3e8


Jeudi 28 mars, nous avons assisté à l’Assemblée générale de l’ONUVA (organisation des nations
unies de la Vallée de l’Arve). Pendant cette assemblée, nous avons écouté les lycéens intervenir
dans 6 commissions dont le thème était l’eau. La commission 1 portait sur la politique et la
juridiction : l’exemple des Maldives a été choisi. Leur problème est que dans 10 ans, à cause de la
montée des eaux, les Maldives risquent de ne plus exister. Alors, les lycéens ont pensé à créer un
statut de réfugié climatique et ils se demandaient si les Maldives pourraient conserver leur culture
nationale malgré le fait qu’ils soient rapatriés dans un autre pays comme l’Arabie Saoudite.
L’assemblée a voté positivement. La commission 2 a travaillé sur les changements climatiques : ils
voulaient créer une banque de l’eau, l’assemblée a voté oui à 65 % pour leur proposition. La
commission 3 proposait aux pays de limiter l’eau à 70 litres par personne et par jour. Les lycéens
qui représentaient chacun un pays n’ont pas été d’accord et ont voté non à 55 %. La commission 5
proposait une cotisation de 1 % du PIB de tous les pays membres de l’ONU pour faire des
recherches sur l’eau et sa gestion, notamment dans les pays en développement afin de les aider. Elle
a été acceptée. Je n’ai pas compris le thème de la commission 5, les lycéens semblaient ne pas avoir
travaillé et ont fait des blagues. L’assemblée a voté non. Enfin la commission 6 proposait de créer
un organisme pour faire des enquêtes sur l’eau des pays en développement et de les aider à installer
des équipements pour traiter leurs eaux usées. Ils ont également proposé de créer des taxes pour les
entreprises qui polluaient. L’assemblée a voté oui à 77 %. Pour finir l’Assemblée générale, il y a eu
la conclusion et les remerciements.
J’ai trouvé cette après-midi super intéressante, j’ai beaucoup aimé la première commission qui
évoquait la situation des Maldives et leur culture nationale.

Éléa B., 3e6